L’achat d’un bien neuf plus cher qu’un bien ancien ? Ce serait avoir une vision trop court-termiste de son investissement !
Montant réel des travaux à effectuer, consommation énergétique du logement, mise aux normes inévitable… les nouvelles obligations pesant sur les propriétaires rendent le match ancien / neuf plus serré qu’il n’y parait.
Décryptage !
Luminosité, isolation phonique et thermique, optimisation des espaces sont autant de critères privilégiés par les promoteurs lors de la conception d’une nouvelle opération.
Un logement dans le neuf garantit des habitations performantes sur le plan énergétique, respectant les dernières normes en vigueur, gages d’économies au quotidien sur le montant des factures de gaz ou d’électricité.
Nul besoin de refaire la plomberie, de rénover la salle de bain ou de faire poser un double vitrage : le neuf reste synonyme d’absence de rénovations ou de dépenses exceptionnelles, rapidement rentabilisées à l’usage.
Investir dans le neuf, c’est également bénéficier de solides garanties protégeant l’investisseur des malfaçons et préservant son budget en cas de mauvaise surprise.
Dans un soucis de sécurité et de mise aux normes, la réglementation impose désormais un audit, voire une rénovation des résidences dans l’ancien.
En application de la loi Climat et Résilience du 22 août 2021, les logements les plus énergivores, classés F ou G ne pourront respectivement plus être loués à partir de 2025 (pour les logements G) et de 2028 (pour les logements F).
Un manque à gagner direct sur le budget des investisseurs, les locataires déjà en place pouvant exiger de leur propriétaire qu'il effectue des travaux d'économies d'énergie.
Contrairement à l’ancien, l’achat neuf permet aux acquéreurs de profiter d’une série de mesures incitatives telles que :
A noter : si vous achetez un bien neuf pour le louer, sachez que vous pouvez profiter des dispositifs Pinel ou encore LMNP, et donc, bénéficier d’une défiscalisation intéressante sous certaines conditions.
Achat immobilier neuf | Achat immobilier ancien | |
Prix d’achat | Budget potentiellement plus élevé, mais prestations supérieures à l’ancien | Budget potentiellement inférieur, mais travaux et entretien à moyen terme à intégrer dans le calcul |
Frais de notaire | Frais de notaire réduits (2 à 3% du prix de vente) | Frais de notaire plus élevés (7 à 8% du prix de vente) |
Economies d’énergie | Equipements de chauffage modernes Domotique Isolation performante | Consommation d’énergie potentiellement plus élevée Dépenses de rénovation énergétique |
Budget travaux | Pas de travaux à l’entrée dans le logement Peu voire pas de travaux de copropriété à prévoir à moyen terme | Potentiels travaux à prévoir à l’emménagement Travaux de copropriété plus fréquents dans les immeubles anciens |
Garanties | Nombreuses garanties du neuf (parfait achèvement, biennale, décennale) | Garantie des vices cachés |
Rentabilité | Rentabilité comparable à l’ancien Rendement potentiellement plus élevé en raison d’une plus grande attractivité (peu de vacance locative) | Rentabilité comparable au neuf |
Fiscalité | Possible exonération de taxe foncière pendant 2 ans | Absence d’exonération sur les impôts locaux |
S’appuyer sur le prix de vente est un automatisme d’acheteur. C’est même le critère majeur dans tout projet d’acquisition. Ce qui explique pourquoi nombreux sont les acheteurs à se tourner vers l’ancien, moins onéreux sur le papier.
A noter : Avant de vous lancer, prenez le temps de réfléchir au « coût global » sur une période de dix ans ou plus !
Et dans votre recherche de rentabilité, pensez à vous faire accompagner par un professionnel du patrimoine. Horizon de placement, objectif poursuivi, enveloppe budgétaire, emplacement du bien sont autant de critères à considérer avant d’investir.
La législation en vigueur, le marché de l’immobilier d’investissement et la situation personnelle et financière des acquéreurs potentiels étant susceptibles d’évolution, les informations présentes sur cette page ne sont données qu’à titre purement indicatif.
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